comme au cirque
Le léonberg visiteur ne doit pas se négliger ...
C'est pourquoi, je n'aime ni les ponts, ni les jours fériés propices à la paresse et au laisser-aller.
Athos, tu exagères : tu aurais pu te coiffer un peu ce matin !
Après un démélage scrupuleux qui me fait perdre du temps, nous allons rendre visite à nos grands-mères du mardi. Nous passons en express, à l'accueil de jour Alzheimer, histoire de voler quelques caresses et petits gâteaux. Les gros sont très en forme aujourd'hui...
Nous fonçons dans "notre" salle où arrive très vite Mme Desportes. Comme dans les grands films d'amour, gros plan sur Mme Desportes et ses chiens, pendant cinq minutes. Rien d'autre n'existe que son bonheur de les retrouver.
Et comme un grand jaloux qu'il est, voici Ernest, le pou, qui fait tout ce qu'il peut pour attirer l'attention de Mme Desportes. Et vas-y que je me roule par terre....
...et perdant toute dignité, il attaque même la danse du ventre.
Mme Desportes ne voit plus, mais elle se bidonne quand on lui raconte la scène.
Les premières effusions passées, nous pouvons enfin discuter un peu. Elle me dit ne plus avoir été triste les jours passés. Sauf au moment où nous sommes partis, la semaine dernière après notre visite et qu'elle s'est retrouvée toute seule. Mais bon "comme ses trois chéris sont là, elle en profite".
Elle me raconte la visite de son fils et la fierté de lui raconter les visites des gros. Elle me parle de ses chiens d'avant, Dick, Brunette et les autres.... Pendant qu'on papotte, Athos est venu vers elle, heu... un peu sur elle et lui tend avec élégance son popotin à gratter. Et plus elle papouille, plus il se relâche et commence à pencher dangereusement...
C'est sans compter sur Ernest qui se la joue Monsieur Plus. Je le vois qui pose une patte sur Mme Desportes, me regarde, la regarde en disant : je peux ?
Je demande son avis à Mme Desportes qui à Ernest sans hésiter : "allez viens mon petit chienchou, viens sur mes genoux".
Me croirez-vous, mais je ne sais pas lequel des deux est le plus fier !
Heureusement qu'il s'est arrêté aux deux premières pattes mon Ernest, il est capable de tout...
Entre pitreries et petis bavardages, le temps file et il est temps d'aller voir M. Leroy. Et au moment de nous quitter Mme Desportes éclate en sanglots. Alors nous entourons Mme Desportes de toute notre tendresse, jusqu'à ce qu'elle sourit à nouveau. Ce n'est pas facile pour elle, c'est vrai.
Arrive Monsieur Leroy. Il est aussi tout content de revoir les gros, qui lui rendent bien.
Il est revenu d'un séjour à l'hopital et a l'air en meilleure forme qu'avant. Il est joyeux et nous bavardons gaiment pendant qu'Athos fait ce qu'il peut pour s'attirer ses faveurs.
Pendant qu'Ernest prépare son coup en douce...
C'est que je le vois venir mon Ernest. Avant de faire un coup fumant, il se tortille toujours. Et là il se tortille tout ce qu'il peut.
Alors, quand je demande à M. Leroy s'il serait content d'avoirun léonberg sur les genoux, il se marre en me disant : "ah, moi, chuis costaud, et j'adore avoir un léo sur moi ! " puis il rajoute tout gai : "un léo sur Léon ah ah !"
Y'a qu'à demander.
La bonne humeur est au rendez-vous aujourd'hui et même si les gros font les pitres, c'est pour la bonne cause !
A la semaine prochaine !
Note à l'attention des stagiaires qui seront formés par la superextramegagéniale association d'un coeur à l'autre ce week end :
ces photos sont truquées pour faire plaisir aux lecteurs (c'est d'ailleurs pour ça qu'elles sont un peu floues), car jamais, ô grand jamais un chien visiteur ne doit monter sur les genoux de la personne à qui il rend visite. C'est bien connu !