décembre 2012 ~ la grosse tête
Le léonberg visiteur ne doit jamais se négliger...
J'lui avais bien dit à mon gros Totoss : "utilises donc un shampoing anti-pelliculaire". Mais non, il n'en fait qu'à sa tête et voilà le résultat.
Heureusement que ses poils ne sont pas noirs, les pellicules ressortiraient encore plus.
Bon, ben, ici rien de neuf. La routine. Rien d'extraordinaire chez nous : un reportage sur la télé régionale (dont je vous mettrai le lien dès que que j'aurai compris comment faire...), un article sur le magazine du conseil général (ici en page 21) et un reportage qui se prépare pour janvier. Et oui, les stars : c'est nous heu pardon, les stars ce sont les gros.
Cela dit nous continuons à aller à l'IME avec autant de plaisir. Mais impossible de montrer mes photos car mon appareil photo a rendu l'âme. Il "faudra donc attendre de longues semaines", qu'ils z'ont dit au service après-vente. Enfin, j'ai quand même pu prendre quelques images avec un appareil de secours de piètre qualité. Donc, peu d'images, mais quand même....
...un p'tit Thomas très tendre,
...toujours très absorbé par le jeu. Le mode de communication avec Ernest fonctionne à merveille : toujours un regard, l'air de rien, et hop, le premier qui saute sur la balle nargue l'autre !
Nous avons rendu visite à Anaïs. Mais là, pas de photos. Désolée. Nous n'avons pas pu aller dehors à cause du mauvais temps. A l'intérieur, nous l'avons beaucoup stimulé et nous avons trouvé un moyen de la faire rire : je lance la balle en l'air et hop, Ernest l'attrape au vol ! Imparable : elle s'est bidonné à chaque fois !
Puis lundi, nous avons revu Doriane, toute jolie avec sa nouvelle coiffure. Nous étions contents comme tout de la revoir. Tout d'abord elle nous a regardé un peu étrangement, sans sourire, puis hop, c'est comme si tout revenait en mémoire et elle a souri.
Puis, elle a entrepris un toilettage en règle...
Et même lancé la balle !
A tout bientôt !
Petit paragraphe sur notre boulot à l'EHPAD :
Vendredi matin, à l'ehpad, je m'approche de Mme R pour la saluer et lui demander des nouvelles de sa santé. Et là, elle me dit "non, ça ne va pas, j'voudrais mourrir, j'en peux plus de la vie."
Panique à bord.
Avec ma finesse d'esprit habituelle, je lui propose de discuter de tout cela tranquilou dans sa chambre, en compagnie d'Ernest. Je la vois sourire en acquiésant ma proposition. Très fière de ma bonne idée, je file donc chercher mon Bichou qui dormait sous mon bureau, on s'installe et on discute. Elle se détend, sourit et au bout de quelques minutes, on parle assez joyeusement. Moi, persuadée que décidemment la présence d'un toutou soulage de tous les maux, je me recrois. (se recroire est une expression franc-comtoise. L'équivalent français serait : "je me la pète" ce qui est nettement moins élégant, vous en conviendrez).
Puis au bout de 10 minutes, elle me reparle de ras le bol, de suicide... Patatras !
Dans ma tête : alerte rouge. Je redescends en quatrième vitesse, j'appelle les psys, les infirmiers etc.... et je laisse Mme R. en des mains plus compétentes que les miennes, et je file ailleurs.
Une heure plus tard, je croise Nathalie, psy de son état, qui se bidonne dès qu'elle me voit. Comme je lui demande des nouvelles de Mme R., elle me répond : "ah le coup du suicide ? Oui, c'est normal, elle fait le coup à tous les nouveaux dans le service !
Et vlan : on n'est pas prêt d'attraper la grosse tête !
A bientôt, promis !
Ici, le site de la cultissime, fantastique, génialissime, que dis-je ? La meilleure association du monde ...
Et nous enchaînons les lancers de baballe, les courses folles dans les prés et les fous rires !